Le civil sous l'Empire
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MessageSujet: colporteur   Colporteur Icon_minitimeMer 16 Jan - 17:42

Longtemps libre, le métier de colporteur a acquis ses statuts au XVIIeme siecle. Le nombre des colporteurs fut fixé à 120 en 1723. Ils savaient lire et écrire et portaient un écusson de cuivre où était gravée leur profession. Tous les ans en mars, ils devaient présenter cette plaque et leurs lettres d'autorisation au syndic et adjoints pour vérification et renouvellement.
Ils vendent de la mercerie, des bibelots, des objets de fabrication douteuses, des oeuvres de petits artisans travaillant plus ou moins clandestinement, des imageries populaires, mais aussi des livres médicaux, de recettes de cusine, de recueils de complaintes, de récits bibliques, de noëls des métiers, de miroirs d'astrologie, mais aussi de sermons joyeux, de récréations burlesques, d'inventaires saugrenus, de facéties scatologiques, de contes de légendes,de romans historiques et d'aventures épiques - Massin.
Bien-sur, il apporte aussi les nouvelles de villes en villages : il est un journal vivant. Mais c'est un métier à risque : entre 1715 et 1789, 1000 personnes sont incarcérées pour avoir vendu des livres interdits.
Octobre 1732 : défense de crier dans les rue, ni d'y vendre ou débiter aucuns imprimés dont la permission serait plus ancienne date que d'un mois, sous peinde d'emprisonnement et de peine de 50 livres d'amende.
Ils doivent avoir également obtenu l'autorisation du Lieutenant Général de Police pour vendre les imprimés uniquement sous le titre indiqué en première page.
25 septembre 1737 : cette ordonnance royale censurant la distribution hors boutique des livres nous renseigne sur les conditions de travail : colportage dans les maisons particulières, les hotelleries, les cabarets, les cafés, les rues ou sur des étalages installés sur les ponts, les quais, parapets (les bouquinistes actuels en sont les héritiers) et carrefours, privilèges qu'ils avaient obtenus d'Henri IV. Les livres sont neufs ou vieux, la plupart vendue ou volés par des enfants de famille ou des domestiques, et recélés par ces étaleurs...
Pourtant en 1756, le Lieutenant de Police faisait enlever toutes les petites boutiques du Pont Neuf, s'attirant les foudres des Parisiens
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