24 janvier 1713, Déclaration du Roi défendant de faire et fabriquer des eaux-de-vie d'autres matières que de vin.
31 juillet 1713 : arrêt du Parlement qui défend aux bourgeois de Paris de vendre le vin de leur cru ailleurs que dans leur maisons d'habitation, à huis coupé et pot renversé.
6 novembre 1731 puis confirmation le 5 juillet 1738 : autorisation faite aux épiciers de vendre de l'eau-de-vie et d'en donner à boire chez eux sans que le consommateur put s'attabler...
24 mars 1771 : arret du Conseil d'Etat défendant l'entrée de poiré dans la capitale pour consommation exessive. Entre octobre 1761 et septembre 1768, 150 muids furent bus mais soudain en 1769, 1 362 muids furent consommés, puis en 1769, 1362 et en 1770, 4 234.Ce poiré est essentiellement acheté par les marchands de vin qui le mélangent à d'autres alcools ou le coupent d'eau. Donc il est fait défense à tous marchands de vin, bière et cidre et à touts autres, d'en introduitre dans ladite ville et fauxbourgs, à peine de 1 000 livres d'amende.