Les danses.
la contredanse et la valse sont les plus souvent citées dans les textes.
La contredanse ou quadrille.
La contredanse française utilisait quelque pas, plutôt simples mais l' intérêt de la danse était les figures complexes et les parcours mettant en circulation les huit dansurs.Les figures vont se simplifier, la realisation des pas difficiles prenant toute l'attention des danseurs. Le nombre de contredanses va se limiter à cinq : pantalon, l'été et la poule ; ensuite, la pastourelle et la trenis prendront le dessus. Ces figures permettent de faire valoir la qualité du danseur dans des solos.
L"allemande et la valse.
Le goût pour l'allemande, importée dans les années 1770 ne cessera de s'amplifier er certaines passes d'allemandes viendront s'insérer dans les contredanses.Sous le Directoire, la valse reprendra , à ses débuts, les mêmes positions de bras, ce qui conduit à des ambiguïtés. Mais la valse mettra plus d'un demi siècle ) se faire accepter : " J'ai entendu parler d'une certaine walse que l'on dit être encore plus indécente que l'allemande " (abbé Reyre) Très peu de jeunes filles valsaient et beaucoup de femmes mariées s'abstenaient de cette danse introduite en france par les impures du Directoire" (Brieux Saint Laurent En 1816, Wilson demande à ses élèves de se tenir sur la pointe des pieds, les genoux parfaitement tendus.
La gavotte.
Au cours d'une soirée, il était de bon ton de faire intervenir un ou plusieurs excellents danseurs, amateurs ou professionnels, exécutant un quadrille avec pirouettes, ailes de pigeons et entrechats, ou bien une gavotte réservée aux virtuoses.Les maitresses de maison se disputaient ces "danseurs de société" et les invités danseurs devenaient simples spectateurs.
Danse étrangères.
On trouve dans les listes des maitres de danse : boléros, fandangos, montférines, mazours, cosaques, danses réservées à ceux qui en avaient appris les chorégraphies.
" Petites danses".
Elles sont à base de cortèges, rondes, farandoles dans lesquels la gaité et le jeu priment, certaines parcourent le jardin et montent les escaliers et qui n'exigent aucun pas difficile : le colimaçon, la ronde de Rochat, le grand-père, l'omelette au lard et quelque contredanses isolées comme la Monaco, la Boulangére ou le Carillon de Dunkerque danses qui existent encore.
La reconstitution d'un bal de cette période butte sur la difficulté d'exécuter les pas et d'être fidèle au style si on veut être le reflet d'une époque qui savait si bien danser et de tourner à un pâle reflet en ne dansant que "les petites danses " ou en dansant des valses de façon moderne.