Le lait étant paré de toutes les vertus, il est vendu chaque jour dans la capitale.
Les laitières arrivent le matin, jettent leur cri accoutumée et perçant "La Laitière, allons, vite !" Aussitot les petites filles à moitié habillées, en pantoufles, cheveux épars s'empressent (...) de prendre pour 2 ou 3 liards de lait. Si les laitières manquaient d'arriver à l'heure, ce serait une famine dans les déjeuners féminins. A 9 heures, tout le lait aqueux est distribué.- Mercier
On falsifie le lait (...) : on y met de l'eau, (...) Une ordonnance de police a sagement défendu d'apporter du lait dans des vases de cuivre ; mais le paysan opiniâtre les a gardés chez lui ; et, pour contrarier la loi, il tire la vache dans le cuivre, et le transvase au matin dans les nouveaux pots en fer-blanc - Mercier
Elles sont souvent vêtues d'une jupe rouge mais ne ressemblent guère à la Laitère de Greuze. Ce sont de rustres femmes de la campagne, vieillies avant l'age et habituées aux travaux les plus durs.
4 novembre 1701, ordonnance de police qui défend de donner aux vaches laitières de la dresche corrompue ou du marc d'amidon.
On compte 151 laitiers à la fin du siècle
Cri : Qui veut du lait ?