Le civil sous l'Empire
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 Marchand de Coco

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L'Aly
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L'Aly


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MessageSujet: Marchand de Coco   Marchand de Coco Icon_minitimeLun 9 Avr - 21:50

Retour de week-end voilà une gravure que j'ai déniché sur une brocante :

Marchand de Coco Marcha10

Appelé le plus souvent Marchand de coco, cette gravue est l'oeuvre de Carle Vernet.
Je ne sais de quand elle date mais suivant l'accoutrement
je dirai qu'il s'agit de la période qui nous intéresse, bicorne, pantalon large, guêtre ...
qu'en pensez-vous ?
J'en ai vu une autre la week-end dernier lors d'une exposition de vente datée de 1802,
mais cette fois représentant un soldat faisant cette activité !
Alors même en bivouac, cela pourrait être reproduit Wink
et en voilà encore une avec marchande cette fois :

Marchand de Coco Marcha11

Sous l'Empire, dans les rues, on pouvait se désaltérer auprès de la marchande de coco qui était une figure de la rue,
ou boire une limonade (une boisson au citron pas encore pétillante) vendue par la corporation des limonadiers et limonadières.
Le coco est une boisson rafraîchissante qui fit son apparition dans les rues de Paris
à la fin du XVIIIe siècle. Gagne-petit, le marchand de coco portait une fontaine en tôle peinte
ou en fer blanc sur le dos et quelques gobelets d'argent à la ceinture.
Il portait un tablier blanc, se plaçait dans un passage public, toujours debout, s'annonçait au son d'une clochette
et criait « Coco, coco, coco frais ! Qui veut du coco ? » ou "à la fraîche, qui veut boire".
Profession florissante en été, la vente du coco est saisonnière et ne résiste pas au jours froids.
En hiver, le marchand de coco devient marchand de tisane, et crie alors à tous "à la chaude".

Le coco est obtenue par la macération de bois de réglisse dans l'eau,
à laquelle on ajoute un peu de jus de citron. Elle acquit rapidement
une grande vogue grâce à son prix modique, 1 liard le verre.

À la maison, les sirops avaient une grande importance, pour les petits mais aussi pour les grands.
Le sirop d'orgeat (d'amandes douces et amères) était particulièrement apprécié,
mais les mères de famille et les cuisinières déclinaient les sirops avec toute une palette de parfums :
des fruits bien sûr (fraises, groseilles, pommes …), mais aussi des fleurs (violettes, coquelicots, oranges ..)
et aussi du sirop de vinaigre du renommé Mr Maille (qui commercialisait aussi …de la moutarde ).

L'Aly Marchand de Coco 518506
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MessageSujet: Limmonadier vendeur de café   Marchand de Coco Icon_minitimeMer 16 Jan - 17:46

Vendeur de boissons chaudes et froides.

La vogue du café prit son essort vers 1660.A l'époque il portait encore le nom de cahove. Il fut taxé en 1693 de 10 sols la livre vendue 4 Francs. Paris compte grand nombres de cabarets fréquentés tant par les hommes que par les femmes. Vers 1724, le célèbre Caffé Procope ouvre ses portes au 13, rue des Fossés-Saint-Germain à Paris ou à partir de 1740, se retrouvent les Encyclopédistes.

Le 12 mars 1692, un arrêt du Conseil révoque le privilège du café, thé, sorbet et chocolat, établi par l'édit de janvier 1692 et permet aux limonadiers de les faire et distribuer comme au paravant.
12 mars 1702, lettres patentes concernant les apprentis limonadiers.
27 novembre 1717, defence faite aux épiciers, cabartiers, limonadiers et à tous venderus de boissons, de recevoir dans leurs maisons, cabarets, ou boutiques, après 5 heures du soir en hiver et 9 heures en été, aucun soldat ou archer du guet, à peine de 100 livres d'amende.(...) leur étant aussi défendu, de même qu'aux vendeurs de café, de tenir leurs maisons et boutiques ouvertes apèrs 8 heures le soir en hiver et 10 heures en été.
6 novembre 1725 : sentence de police qui condamne le nommé Ferret, limonadier, demeurant place du pont St Michel, en lamende avec fermeture de sa boutique pendant 3 mois pour avoir donné à boire, chez lui, à une heure indue.
1760, Jean Ramponneau vendait son vin 3 sous 6 deniers la pinte, un sous de moins que ses confrères. Et l'on devait faire la queue pour entrer dans son établissement Au Tambour Royal. L'ammeublement est succint : bancs de bois et tables boiteuses autour desquelles se pressent des gens de toutes conditions. Cet engouement dura jusqu'à la veille de la Révolution.
Paris compte 361 maîtres cafetiers vers 1780
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