Première agence matrimoniale !

Paris est sous l'Empire le véritable royaume des célibataires,
entre les femmes libres, veuves, les gens divorcés (très nombreux) et les hommes également libres ...
La capitale est en 1805 habitée de 275 000 âmes seules.
Aussi les offres de mariages fleurissent dans la presse, journaux, petites annonces ...
On peut lire par exemple : " Célibataire de 40 ans, versé dans la littérature,
d'une société aimable, de moeurs douces, de bonne famille, assez riche,
cherche jeune femme, de préférence veuve et sans enfants, bien élevée,
sensible et dans l'aisance, pour s'unir à elle et couler ensemble des jours heureux."
Les femmes aussi cherchent l'âme soeur comme cette demoiselle de 30 ans,
" bien née, ayant 1600 francs et un joli mobilier, désirant s'unir légitimement
avec un homme de 36 à 45 ans qui ait de bonnes moeurs et une place dans un bureau...".
Quand les petites annonces ne suffisent pas, on peut encore se rendre
au 46 rue Neuve-Saint-Eustache, à l'Agence universelle. Son directeur, M.Vuillaume,
se veut un homme sérieux qui consulte individuellement ses clients avant de les mettre
en relation avec la personne qui leur conviendrait. Mais il ne garantit la fidélité
des futures épouses que "pendant les deux premiers mois " du mariage ...

source : La vie des Français au temps de Napoléon.

L'Aly

Invité

Eternel problème et grand espoir de tous: l'âme soeur!
L'amour qui conduit le monde et est dans le coeur de chacun, il faut bien le trouver!

:fleur+:

A qui le dîtes-vous ... Rolling Eyes

L'Aly